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Diabolus in opéra

«Je voudrais dire avec la musique ce que vous dites avec des mots quand vous êtes devant un arbre, par exemple. Je pense et je sens en musique et je voudrais penser et sentir les mêmes choses que vous». Maurice Ravel à Jules Renard D’abord la musique, ensuite les paroles ? Plutôt que de rouvrir la dispute, largement résolue par les grands maîtres, Karol Beffa déplace le problème, apprenant de ses prédécesseurs l’art de ruser avec la norme. Il revisite l’opéra en tant qu’auditeur et spectateur mais aussi avec ses interrogations de compositeur. En sa compagnie, on redécouvre Verdi (La traviata, Aïda), Ravel (L’enfant et les sortilèges), Strauss (Elektra), Puccini (La fanciulla del West), Zemlinsky (Une tragédie florentine, Le nain), Ponchielli (Lagioconda) ou l’injustement oublié Massenet (Le cid, Cendrillon). Karol Beffa compare également les trajectoires de Wagner et Liszt, Ligeti et Mahler, Górecki et Penderecki pour apprendre d’eux leurs secrets de fabrique dans le traitement de la voix. Karol Beffa, né en 1973, mène à la fois une carrière de compositeur, d’improvisateur et de musicologue. Il a cosigné avec Cédric Villani, Les coulisses de la création (Flammarion, 2015) et a notamment publié, chez Fayard, une biographie de György Ligeti qui fait référence.

Diabolus in opéra

20,00 €Prix
  • Karol Beffa

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