Les Trente-six Stratagèmes, dont l’auteur est inconnu, est un petit fascicule retrouvé par hasard en 1939, mais dont le texte, sous sa forme actuelle, date probablement de l’époque des Ming. Ils sont à l’Art de la Guerre de Sun Tzu ce que la tactique est à la stratégie.
Comme le texte chinois est particulièrement lapidaire, Jean-François Phelizonn’en a repris ici que l’esprit. Le texte originel a constitué pour lui la trame d’un travail où il a voulu décrire, à la manière des écrivains chinois classiques mais en toute liberté, la pratique de l’action telle que chacun peut l’observer quotidiennement dans le monde politique, économique ou militaire.
La conduite de la stratégie induit en effet des approches frontales, latérales ou obliques qui sont applicables à des contextes très différents : les situations déjà gagnées, les situations dont l’issue est incertaine, les situations d’offensive, celles où plusieurs partis s’affrontent, celles où l’on cherche à rassembler et les situations quasi-perdues.
Ce livre, qui a été traduit et publié en chinois, est destiné à éclairer tout responsable désireux de réussir une action stratégique. Les stratagèmes, en effet, parce qu’ils illustrent le « principe d’économie des forces » auquel le maréchal Foch accordait tant d’importance, sont loin d’être des expédients. Ils relèvent en réalité de l’esprit de finesse et permettent, mieux encore que les actions de vive force — qui relèvent plutôt de l’esprit de géométrie —, de mener à bien nombre d’actions stratégiques.
En parallèle à sa carrière industrielle, Jean-François Phelizon a publié de nombreux ouvrages sur la stratégie en général, dont l’Action stratégique, une traduction commentée de l’Art de la Guerre de Sun Tzu en coopération avec Keyin Phelizon, la Psychologie de la Bataille en coopération avec le champion d’Échecs Anatoli Karpov, et Un nouvel Art de la Guerre.
Trente-six stratagèmes
Jean-François Phelizon